Martial lo peichadou limousi

Cela fait plus d'un mois et demi déjà, que l'on avait prévu d'aller tous faire la fermeture de l'ombre sur la Dordogne, le samedi 15 novembre. Du coup c'est sans grande surprise que le 15 à 8h00 du mat, je vois débarquer chez moi Les deux Alain, Daniel, Lucas, et Nico. Tof n'ayant pu venir pour cause de grosse crève, et mon frère pour cause de trop de route pour une journée de pêche.

Enfin bref, 8h15 nous voilà en route pour la Dordogne. Un petit détour par la boulangerie de Seilhac, pour récupérer les tourtes que Nico avait commandé la veille, et nous voilà, à 9h45, chez Maryse pour le traditionnel café d'avant pêche, sans lequel nous savons pertinemment que nous ne feront aucun poisson ...

10h20, nous sommes en pêche, nous nous sommes réparti la rivière en fonction des rives :

Les deux Alain et Lucas la rive droite, et Daniel Nico et moi la rive gauche.

Y'a pas à dire les conditions sont au poil !

Un débit de 60m3 un temps couvert, avec alternance de pluies fines et d'éclaircies, le top du top quoi !

A peine au bord de l'eau que l'on aperçoit des petits gobages au début d'un grand courant, et dans celui-ci. De petits poissons certes, mais actifs, donc les plus gros vont très certainement s'y mettre aussi.

Nico décide de s'attaquer aux gobages du grand courant, Daniel lui choisit ceux du début de courant et du milieu de la rivière, alors que je parts pour faire la bordure gauche.

Quelques minutes passent, et j'entends Nico râler sur un gobage qui n’arrête pas de le snober, ne sachant pas quelle mouche prendre pour pouvoir l'attirer. Puis juste en face de moi deux jolis gobages apparaissent, ils sont réguliers et cachent certainement de beaux poissons tant le bruit de succion qu'ils produisent est important.

Ça y est le palpitant commence à accélérer sérieusement, je lance sur celui le plus proche de la bordure, un puis deux passages, et au troisième çà prend ma mouche  !
Je ferre, et BAM cassé ...
%@"#&¤ !!!!!!!!!!!!!!!!
Ca a cassé à la jonction du 16 et du 18 !

J'ai du couper trop raz le fil après avoir fait ce satané nœud ...

Sans déconner !!!

Voilà un poisson vraiment très bêtement raté...

Bon, il reste son pote, je remonte mon bas de ligne et attaque le deuxième gobage, et comme pour le premier, le troisième passage sera le bon.

Je ferre, c'est bon il est pendu !

Il fait un gros remous et me laisse apercevoir un peu son flanc, c'est une truite, pas un ombre, et elle est de très belle taille, elle descend le courant, me reprend de la soie, et BAM !!!

Décrochée cette fois ...

C'est pas mon jour ...

Chienne de vie ...

A peine le temps de bien râler que j'entends Nicos, qui tient enfin le poisson qui gobait devant lui depuis maintenant une grosse demi-heure. Aussi une truite, elle fait sa  trentaine de centimètre.

Je le félicite, et on entend Daniel râler à son tour car il vient de décrocher un très bel ombre...

On se chambre un peu, et je reprends mon activité de scrutage de gobage au niveau de la rive, je fais quelques lancés pour "pêcher l'eau", mais rien...

Puis un peu plus bas que moi, j’aperçois deux trois gobages regroupés dans une zone de 5m2 , je descends discrètement et décide de pêcher le plus proche de moi.

Je lance et le premier passage fait mouche.

Encore une truite, elle fait à vu d’œil, un petit peu plus de trente cm, une petite photo, puis retour à l'eau.

Ensuite j'attaque celui le plus proche de la berge, car à l'évidence le troisième juste au dessus et entre le premier et le deuxième, est le gobage d'un tout petit poisson, surement un tacon.

Je lance, aprés quelques passages, le poisson gobe juste à côté de ma mouche, par réflexe je ferre, et puis plus rien ...

Bon, ben je commence de plus en plus à penser que j'ai bien bouffé la feuille en manquant les deux premiers ...

Je scrute l'eau, regarde Nico et Daniel en train de fouetter, ils sont presque synchronisés, et c'est très beau à regarder, alors je m'attarde un peu.

Ce n'est qu'au bout d'un certain temps que le bruit d'un joli gobage me sort de ma torpeur, il est régulier et se trouve à 5m en dessous de moi. Je lance et le vois réapparaitre 50cm plus à droite, je relance et le voilà encore décalé, cette fois-ci un bon mètre plus à gauche...

Bon du coup je lance entre les deux, et un "gloups" se fait sur ma mouche, je ferre...

C'est bon c'est au bout !

C'est pas vilain du tout, il me prend de la soie, et, ho merdum ! J'ai encore zappé d'allumer la caméra, décidément je n'aurais jamais un combat complet en vidéo moi ...

Je l'allume pendant que le poisson tient le fond, à peine le temps d'avoir fini, qu'il remonte et me gratifie d'un jolie saut.

C'est encore une truite, et de belle taille !

Le combat dure encore une ou deux minutes, et la voilà dans mon épuisette.

Le temps d'exulter un peu, je la mesure, et me voilà en présence d'une dame fario de 43cm. Je la prends en photo et la relâche.

Je sèche ma mouche, et tout en faisant cela, je ne peux m’empêcher de repenser à celle que j'ai décrochée et celle que j'ai cassée, me disant que j'aurais pu faire trois très jolis poissons au lieu d'un, ce qui n'arrive pas tous les jours...

Enfin bref, le temps de me remettre en selle, et je vois arriver sur la berge les deux Alains et Lucas, dont les ventres commençaient à crier famine.

Tout en m'approchant d'eux un nouveaux gobage apparait juste devant moi.

Je ne peux décemment pas sortir de l'eau pour aller manger sans le tenter !

On est d'accord !

Je le tente et me vois sanctionné de deux refus, puis plus rien ...

Rhaaaa !!!!

Puisse que c'est comme çà je vais attendre de voir si il remonte, alors que les copains eux remontent vers le camion et la voiture pour commencer à grailler.

Nico arrive à mon niveau, je lui explique mon problème quand un autre gobage apparait devant nous deux, je dis à Nico de le tenter car pour ma part j'attends celui qui me snobe depuis cinq bonnes minutes...

Il le tente et se prend à son tour un refus

 A peine le temps de rouspéter que celui que je cherche réapparait au même endroit.

Je relance et du premier coup le voilà enfin pris.

C'est une petite truite de 20/25cm. Je la gronde un peut, lui signifiant qu'il ne faut pas jouer comme çà avec les nerfs des pêcheurs, la prends en photo pour sa malice, et lui redonne sa liberté.

Nico se prend un deuxième refus, et le temps qu'il aurait fallu pour changer de mouche, le gobage disparait...

Allez !

Allons manger tient !

Durant le repas au bord de la route nous nous sommes rendus compte que tous, avions pris au moins un poisson, et certain sept, comme Lucas !

Même si tous de taille modeste, c'est un sacré score !

L'un des deux Alain en a pris une jolie de 40cm.

Par contre très peu d'ombre, que trois au total, dont deux par Daniel d'une trentaine de centimètre nous dit-il.

Cool, pas de bredouille ce matin.

Enfin ce matin...

Tout est relatif car en regardant ma montre je me rends compte qu'ils est 15h30, et que la journée de pêche est du coup, presque finie. En tout cas les meilleurs heures c'est sûr pour cette saison...

Bon le repas fini on retourne au bord de l'eau où règne un calme plat, sauf sur la rive droite ou sept pêcheurs viennent d'arriver.

Ils sont tous en ligne, espacés de 10m chacun, c'est une vision "Orwellesque" de la pêche...

Bizarre ...

Sur ce, on attend un peu pour voir si des gobages apparaissent, mais rien, et de l'autre côté non plus à en juger par le fait, que nos comparses soient en train de partir...

Bon ...

la nuit commence à tomber...

Un petit changement de poste pour voir, puis la nuit est là, accompagnée de la pluie...

Il est temps, rentrons !

Adi !

Ps: Pour ceux qui veulent  v'là une ptite vidéo :

Un samedi du mois d'octobre, mon frangin est venu dans notre maison familiale de campagne avec ses potes parigots. Comme je n'ai pas l'occasion de le voir souvent, et qu'en plus je connais ses potes et que je les apprécie, je décide sur les coups de 16h00 de partir de Limoges en direction de Nedde, pour aller bouffer avec eux, une magnifique cote de bœuf et une succulente cote de veau.

Sur la route arrivé au niveau d'Eymoutiers, les panneaux indiquant le lac de Vassivière se font très insistants, et n'ayant pas trempé une de mes soies depuis un bail, mon esprit se met à divaguer sur des souvenirs de pêche aux carnassiers, et même à en fantasmer de nouveaux, ceci tout en jetant un regard furtif sur un vieux streamer à broc, qui trônait sur mon tableau de bord depuis une bonne année maintenant...

Ha, Si seulement j'avais pensé à embarquer une canne et un minimum de matos...
Pour pouvoir m'faire un micro coup, tu vois...

Juste comme çà, avant de retrouver mes comparses...

...

...

...

Mais...

Mais oui !!!

Je suis presque sûr d'avoir laissé ma #7/8/9 dans le coffre de la voiture, pour faire réparer à tof une petit gnon que j'avais dans le liège !!!

Direction la place centrale d'Eymoutiers pour vérifier çà !

J'ouvre le coffre, et que vois-je ????

Ma jolie Boileau qui dormait tranquillement dans son fourreau, accompagnée de son moulinet chargée d'une soie #8 intermédiaire, elle même finie par un vieux bas de ligne.
Manque plus qu'un petit bout de kevlar, et je serais fin prêt pour faire à nouveau goutter l'eau à ce bon vieux streamer blanc et rouge délavé par le soleil, qui j'en suis sûr, est fort las, de rester sur le tableau de bord de la voiture !

J’aperçois vite le lac, et entrevois vite que son niveau est très bas...

Je ne vais pas pouvoir pêcher là où je pêche habituellement, mais heureusement, j'ai une zone de repli quand ceci arrive.

Une fois au bord de l'eau, je remarque vite que l'absence de waders ne va pas faciliter la tâche, car il y a une important étendue d'eau basse, avant de pouvoir accéder au coins intéressants.

Je porte mes chaussures de rando qui sont étanche jusqu'à mi-cheville.

Je vais pas aller bien loin avec çà...

Par dépit je me me à pêcher de petites veines d'eaux formées par des affluents et des ruissellements. Mais rien ne se produit.

Je décide donc de poser mon séant sur une souche de de regarder jalousement un mec qui pêchait depuis son bateau.

Quelques minutes passent quand soudain je vois un poisson sauter hors de l'eau, un V le suivant de prés, puis quelques petits poissons sortent frénétiquement de l'eau.

Chouette !

Une chasse, et je peux atteindre cette dernière !

Je lance mon streamer, commence à striper, quand soudain, BAM !

Le choque dans la soie !

Je ferre, et constate que ce n'est pas mon ami le carnassier, qui est venu gouter mon leurre, mais un bon gros bâton immergé...

Bon il y a donc pas plus de 30 cm de fond là où je pêche, celà doit donc être une perche, ou un petit brocheton.

Je relance, srtipe un peu, quand soudain le V se dessine derrière mon streamer.

Je me mets donc à srtiper plus vite pour exciter un peu mon camarade de jeu, qui répondra favorablement à cette appel.

Si c'est une perche elle est balaise !

Si c'est un brochet, ce n'est pas non plus un sifflet !

Y'a bon !!!!
Quelques instants après l'attaque, je m’aperçois à la défense que ce n'est pas une perche, mais un brochet, ce que ce dernier vient me confirmer par un magnifique saut hors de l'eau.

Je finie par le faire glisser dans les 10 cm d'eau se trouvant à mes pieds.

Je le décroche et le mesure à l'aide des marquages mis sur ma canne, et le verdict tombe :

49/50cm.

Je le remercie grandement et le laisse partir.

Bon, ben voilà

Mon détour est récompensé, allons retrouver le frangin et ses amis ainsi que les cotes de bidoche !!!

Adi !

Cette année, je n'aurais fait que peu de sorties de pêches sur la Dordogne. Seulement cinq, et en comptant celle que je vous ai déjà compté dans cet article .

J'y ai fait pas mal de poissons, mais pas de gros spécimens, et personnellement quand je parle de gros spécimens, ce sont des poissons de 40cm et plus. Cette année ma plus belle sur cette rivière fera 38cm, et elle m'aura livré un très beau combat !
Il n'y a pas photo, les truites de la Vienne et de la Dordogne, se battent bien mieux que celle de la Touvre à taille égale !

Le spent et le voilier auront été les seules mouches sèches vraiment efficaces cette année. En effet durant une de ces sorties de pêche j'aurais fait monter huit poissons qui gobaient sur mon spent, dont six prises. J'aurais aussi manqué un très beau spécimen qui se décrocha. Pour les autres elles se feront avoir soit par l'une soit par l'autre.

Ha si !
J'ai attrapé une truite sur une peute après une demi journée à chercher sur quoi elle gobait, bien que je lui ai présenté cette mouche des dizaines de fois avant qu'elle ne daigne la prendre...

Enfin bref, tout çà pour dire que sur ces cinq parties de pêche, j'ai tout le temps pris au moins deux poissons d'une trentaine de centimètre.

Ce qui est étrange par contre, c'est que je n'ai pris que des truites, et un smolt. Les ombres m'ont boudés cette année, je n'en ai pris qu'un. Personnellement cela ne me dérange pas, au risque de me faire insulter, je préfère largement attraper des truites, trouvant le combat bien plus intéressant.

Nous allons faire les copains et moi, une dernière sortie Dordogne, à la recherche de l'ombre le week-end du 15 novembre, espérons qu'ils seront plus présent que pour les précédentes sorties...

Voilà, une autre saison de pêche à la truite s'est achevée, l'an prochain je vais plus me pencher sur la pêche au steamer en rivière, car je trouve cette pêche très ludique, et elle peut potentiellement permettre la prise de beaux spécimens !

Adi !

Voilà grâce à Alain et son fils Lucas, j'ai découvert la Touvre cette année, et ce fut une belle surprise !

Je les remercie encore de m'y avoir amené plusieurs fois aux mois de juillet et aout !

Au premier abord, quand on arrive en voiture, on se retrouve dans une sorte de zone industrielle, ne connaissant pas cette rivière ma première réaction fut : "Y'a du beau poissons, mais le cadre va pas être top top ..."
Puis on finit par prendre une petite route, et soudain les arbres réapparaissent, je dirais même que la nature reprend ses droits.

Une fois au bord de l'eau, c'est magnifique, il y a comme une oasis de nature et de vie dans cette zone industrielle, on ne voit rien d'autre que la Touvre, ses habitants et les bois. La rivière est magnifique, pleine de vie, avec une multitude de foulques, et autre canards, ainsi que des signes. On dirait une rivière anglaise. La végétation aquatique est elle aussi luxuriante.

Enfin bref, on trouve un petit paradis au milieu de l'enfer citadin !

Je n'ai pêché cette rivière, qu'en sèche, et plus particulièrement en mouche de mai. En effet, du mois de juillet au 15 Aout (voir fin Aout), pas la peine de trimbaler toutes vos boites à mouches si vous voulez pêcher la Touvre en sèche, il y a toujours une grosse présence de mouche de mai et les truites ne gobent quasiment que sur ces dernières !

La journée on ne voit que peut de gobages, mais attention cela ne veut pas dire qu'elles ne sont pas là ! Si vous faite dériver votre imitation le long des bordures, au ras des limons, elles ne se prient pas pour monter la gober goulument.

La plupart des personnes pêchant sur la Touvre ne le font pas en sèche, car ils vous diront et ils auront raison, que les plus grosses (truites de 45 à 55/60 cm) ne se font qu'en nymphe. Personnellement je ne trouve rien de plus grisant et agréable que la pêche en sèche, et sur cette rivière il n'est pas rare du tout de faire des truites de 40 avec cette technique.

Moi 40 en sèche çà me va parfaitement ! 

Sur mes cinq sorties sur cette rivière mes deux plus grosses seront de 40 et 42cm.

Lucas quand à lui en fera une de 46 cm !!!

C'est son records sur cette rivière, effectivement son père et lui m'ont dit qu'il est tout de même très rare d'en faire de plus de 45cm en sèche. Je leur fait entièrement confiance vu qu'ils pêchent cette rivière depuis des années,et de manière régulière.

Je dirais que la moyenne de taille des poissons pris en sèche est de 30/35cm. Elles sont relativement calibrées.

Ce qui est vraiment surprenant, c'est leur défense. En effet c'est du quitte ou double, soit elles vont se battre comme des diablesses, soit vous allez ramener madame pataude, et ceci peu importe la taille de cette dernière.

C'est une rivière très poissonneuse; en effet je n'aurais à déplorer aucun bredouille, de même que pour mes comparses, et il n'est pas rare de faire partir de jolies poutres en marchant dans les limons.

Voilà pour mes premières impressions et connaissance de cette belle rivière. Comme souvent je vais finir par une courte vidéo.

Adi !

Dimanche 10 Aout, je passe un petit coup de fil à Daniel pour l'inviter à un barbecue pour le dimanche de la semaine prochaine, au fil de la conversation on finit par conclure que cela fait un moment que nous n'avons pas été à la pêche, et de ce fait il me propose d'aller faire un coup du soir sur Vassivière avec Nicos.

Comment pourrais-je refuser !

Rendez-vous devant chez moi à 16h30.

16h45 nous voilà sur la route dans le camion de Daniel, tous trois content d'aller mouiller les waders laissées bien trop longtemps au sec !

Le voyage se passe comme à notre habitude, avec des échanges d’anecdotes plus ou moins farfelues. Je leur fais aussi part du fait que je viens de monter de nouveaux streamers, d'une conception nouvelle dont je suis esthétiquement très satisfait, et qu'il ne me reste plus qu'à voir leur efficacité.

 17h45, nous voilà au bord de l'eau, bien qu'à Limoges le temps était idéal pour un coup du soir aux carnassiers, ici sur le plateau le vent souffle un peu trop fort à notre gout, mais bon telle est la croix que chaque pêcheur doit porter tout au long de sa carrière, à savoir que les conditions de pêche ne peuvent presque jamais être parfaites...

On descend du camion, et on croise un papi qui était en train de plier les gaules, il nous dit que celà sert à rien car il y a trop de vent, et que du coup, ce soir il n'aura pas de poisson frais dans son assiette. On lui explique que pour notre par on remet tous nos poissons à l'eau sauf pour de très rares exceptions, chose qu'il a eut du mal à comprendre, nous expliquant que tous les poissons qu'il attrape, de maille ou pas finissent dans son assiette où dans le congélateur...

Sentant la moutarde nous monter aux nez, nous avons commencé à l'ignorer gentiment pour lui faire comprendre qu'il devenait lourdingue, et que çà pratique effrayante nous donnait envie de vomir. Ceci tout en évitant le conflit direct gâchant irrémédiablement la soirée...

Enfin bref au bout d'un petit moment le voilà enfin parti...

On s’aligne dans l'eau et on lance nos streamers contre le vent, ceci pendant une bonne partie de la soirée quand soudainement sur les coups de 20h30 le vent se tue.

Rien pas une touche, alors on commence à chambrer Nicos en lui disant de prendre une carpe comme à son habitude quand il pêche le carnassier sur Vassivière. En effet les trois dernière fois il pris à chaque fois une carpe avec son petit streamers blanc...

La soirée passe tranquillement, au fil des cigarettes de Daniel et des fouettés.

Puis soudain c'est la touche, un petit brocheton de 30/40 cm, qui me fait l'honneur de montrer l'efficacité des mes nouveaux modèles de streamers. Ceci au grand désespoir de tous, car on aurait préféré un sandre, annonçant leur remonté dans les bancs d'alevins dans lesquels nous nous trouvions...

L'eau étant très chaude ce n'est qu'avec peu de surprise que l'on aperçoit quelque poux d'eau sur lui.

Le temps de le remette à l'eau et me revoilà de nouveaux en pêche, puis après trois où quatre autres lancés, une nouvelle tirée et un deuxième brochetons au bout, bon cela vient définitivement confirmer que mes nouveaux streamers ne sont pas tout pourris.

Ce dernier quand à lui ne présente aucun poux d'eau sur lui.

La soirée suivit son cours sans aucun autre poissons malheureusement, mais nous avons tout de même passé un excellent moment tous les trois, malgré un départ pour le moins houleux.

Adi !