Martial lo peichadou limousi

Après une période d'un mois d'abstinence de pêche du fait des niveaux trop haut, je me décide en début de semaine à retourner fouetter de la soie, vu qu'il n'a pas plu à grandes eaux depuis une semaine, et que la météo annonce quelques jours consécutifs de beau temps.

Je réfléchi, si je pose toute ma journée de vendredi ayant le plein de fait dans la voiture, pourquoi ne pas aller sur la Dordogne vers Argentat?

je vais faire un tour sur  Crudor pour voir les niveaux des jours passés...

Ouf ! Ils sont pas trop mal !

Allez je pose mon vendredi !

Vendredi matin je me réserve une grasse mat, et décolle de Limoges pour Argentat vers les 11h00, le soleil est de plomb, je me doute bien que je ne vais pas faire grand chose avant le coup du soir, mais bon je verrais, de toute façon je prends un bouquin, et j'irais m'enfiler un ou deux demis chez  Maryse si la soif me prend.

J'arrive sur les lieux sur les coups de 12h15 / 12h30, il fait super chaud, mais je tiens quand même à voir ce que ça donne sur l'eau.

Je m'équipe et me jette à l'eau, y'a pas foule niveau gobage, quelques un de temps à autre mai pas un seul de régulier.

Étant en manque de pêche, j'attaque l'eau... Pas top, il fait vraiment trop chaud et les rares gobages sont trop loin...
Je remonte à ma voiture pour changer de poste, et pas de grosse surprise, pareil, je me pose au bord de l'eau et regarde les kayakistes qui profitent à fond du soleil, ils ont l'air de bien rigoler.

Je regarde ma montre 14h30, punaise !!!!!

Mais c'est l'heure de la sieste !!!!!!!!!!!!!!!!!
Je me trouve un petit coin tranquille, et je m'installe profite du paysage, et voilà Morphée qui arrive.

De gros éclats de rire me tirent de mon sommeil, encore des kayakistes qui profitent de ce beau temps. Je regarde l'heure 15h45, j'ai la gorge sèche, je me déshydrate sérieusement, je tourne la tête en direction du tuyau de mon camelbak, diable cela n'ira pas pour étancher ma soif !

Allez hop chez  Maryse !

Un ou deux demis plus tard me voilà de nouveau sur pieds, et la bonne heure approche !

Retour au premier poste de pêche 17h00, je remarque tout des suite un ou deux gobages relativement régulier.

Je regarde les insectes en présence, et par chance je vois une éphémère à dominante rouge qui va passer pile au niveau du gobage que je veux attaquer.

Gloupe !

La voilà engloutie...

J'attaque donc avec un spent roux/rouge, le poisson monte vient voir ma mouche mais ne la prend pas.

Pas grave j'ai toute une collec de spents, et je pars sur le spent de base pour la Dordogne, l'olive.

Je lance, çà gobe, je ferre, je casse ...

Chier...

Mon fil à rompu au milieu du bas de ligne, çà m'apprendra à faire la feignasse et de ne pas l'avoir changé depuis ma dernière partie de pêche d'il y a un mois...

Il n'y a pas non plus des masses de gobages et celui là était facile d’accès, Martial ta connerie va te couter le seul poisson que tu aurais pu faire de la journée...

Je remonte un bas de ligne reprends une mouche identique et attends.

Je remarque trois gobages se situant tous dans une zone d'une vingtaine de mètres carrés, dans un courant relativement soutenu.

Je lance ma mouche se fait gober au premier passage, je ferre çà plombe, puis çà saute très haut !

Chouette ! Elle doit bien faire ces 35/40 cm celle là !

Le courant est fort elle me prend toute ma réserve de soie en main, je la travaille et elle finie par  se fatiguer, problème le courant la tient trop loin de moi pour épuisetter, mon fil n'est pas loin de la rupture, j'espère qu'elle ne va pas trop donner de coup de tête au risque de casser ou décrocher. Je recule pour l'amener vers des eaux un peu plus calme, et hop la voilà dans l'épuisette.

1ère truite ~ 33 cm

Parfait elle est piquée juste au bord des lèvres je la décroche le plus vite possible.

35cm mon estimation était un peu large, je pense que je me suis fait tromper par sa masse, car cette dernière est grasse comme un moine. Normal vu la flotte qu'il y a eu cette saison !

Au moins même tout le début de saison à était pourri par les eaux, cela aura au moins l'avantage de nous donner des poissons plus gros et plus pèchus à sortir de l'eau.

Je remets madame à l'eau et c'est reparti.

Un mètre cinquante plus loin que le gobage précédent un autre.

Je fait un passage, deux passages, trois passages, quatre passages, cinq passages... Rien et le gobage s'est arrêté. J'attends cinq minutes, le revoilà!

Je retente et rien à faire, quoi que ce soit çà ne veut pas de mon spent...

Peu être un ombre pour lequel ma mouche serait trop grosse. Voyant quelques moucherons je décide de sortir ma mouche phare pour la pêche sûr la Vienne. ( voir article sur la Vienne )

Pendant ce temps je repère un gobage quelques mètres derrière moi, attends tu seras le suivant !

Nouvelle mouche monté, c'est parti !

Premier lancé, rien, deuxième lancé , c'est bon çà lui convient, je ferre et çà sent pas l'ombre au niveau de la défense, d’ailleurs c'est un peu comme juste avant, et effectivement je tiens au bout de ma ligne, a vu de nez, la sœur jumelle de celle que j'ai attrapé 15/20 minutes plus tôt.

Je la travaille et je me retrouve confronté à nouveau au problème de l'épuisettage, mais pour ce cas présent j'ai descendu ma taille d'hameçon et en plus je ne veux pas reculer, pour pas effrayer le poisson qui gobe juste derrière.

Je tire donc doucement mais surement pour faire remonter le courant au poisson vaincu. Il secoue la tête et hop l’hameçon lâche prise à environ 10cm de l'épuisette.

Arf pas si vaincue que çà en fait madame la truite !

Pas grave il me reste donc le gobage de derrière.

Le gobage de derrière qui n'est plus là le bougre...

Il n'y en a plus un à l’horizon d’ailleurs...

Le soleil commence à passer derrière les montagnes, je regarde l'heure 19h30, bha il est pas tard pour la saison, je reste pour voir ou pas.

J'ai quand même passé une journée très agréable. Allez je rentre pour pouvoir manger avec mon amie vers 21h00.

Adi !