Martial lo peichadou limousi

Vendredi 16, 8h00 du matin, c'est la débauche pour moi, je léve la tête et regarde le ciel qui ne me dit vraiment rien qui vaille, tout est parfaitement gris jusqu'à l'horizon...

Bref soyons clair pour mon jour de repos je pense que je vais me ramasser de la flotte sur le museau toute la journée, allez je rentre chez moi et je vais attendre de voir qu'elle tournure va prendre le ciel après le repas de midi.

Repas fini, 13h00 sonne et toujours pas une goute de pluie tombée. En plus les nuages on l'air de vouloir se déchirer pour laisser passer quelques rayons de soleil. Yop! C'est ma chance je file dans la descente du sous-sol prendre tout mon attirail de pêche (et soyons prévoyant un imper ^^ ), direction la Vienne à Eymoutiers.

Arrivé sur les lieux, les nuages se sont clairsemés laissant place à de belles éclaircies, enfin bref même si à première vu c'est pas la folie du gobage, je vais quand même me régaler !

C'est partie je rentre dans l'eau et je vois mon premier gobage en fin de veine d'un courant, je monte ma mouche star et j'attaque, premier passage ma mouche se fait happer, je ferre... C'est bon je la tiens ! Le temps de me gratifier de deux jolies sauts elle arrive dans l'épuisette, et là je commence à me dire que l’après midi va être parfaite !

A la fin de cette veine de courant se trouve un calme relativement grand, j'y aperçois des gobages mais ces derniers sont loin d'être réguliers et de plus ne sont jamais aux mêmes endroits, se concentrant dans une surface d'environ 4/5m. Je décide donc de ne pas en choisir un en particulier, je pose ma mouche dans la veine de courant qui fini par arrivée dans le calme. Un passage, deux passages, trois passages... Cinquième passage un gobage bien franc en toute fin de coulée, je ferre et hop une autre belle qui vient s'offrir à moi!

Le temps de sécher ma mouche, et hop je repêche exactement de la même façon ce calme et en une petite demi heure me voilà avec deux prises de plus. Toutes aussi bedonnantes les unes que les autres, normal avec le débits que les rivières ont depuis cette hiver...

4ème prise ~ 23cm.

5ème prise ~ 25 cm.

Je remet la dernière truite à l'eau, et je quitte ce poste, en remontant la rivière, je vois un joli gobage mais j'ai peur d'effrayer le poisson en m’approchant pour le tenter, tempi, je m'avance le pus possible. Le gobage se trouve au début d'un courant, se trouvant à un gros mettre au dessus deux deux grosses branches d'harbre, surplombant chacune de son côté la rivière... Enfin bref, je vais le tenter mais j'ai une chance sûr deux de me mettre dans les arbres...

Je lance et... Bingo !!!

Une branche bien garnie au bout de ma ligne, impossible d'aller récupérer la mouche à pied, il y a trop d'eau, je rentre toute ma soie et ma queue de rat jusqu'à se que ma mouche soit en contacte avec le dernier anneau de mon scion, je tire un coup sec et par chance ma mouche suit avec, je me retourne et attend un peut pour voir si je n'ai pas effrayé le poisson avec mes conneries ...
Je n'ai pas à attendre bien longtemps pour voir que madame était toujours à son poste, je retente un lancé. Merde ! Trop court... Je retente un lancé, parfait la mouche se pose là ou je le voulais, mais la coulée se finie et rien... Je tente une dernière fois, mon lancé n'est pas top, la mouche tombe à une 20aine de centimètres de là où je voulais qu'elle arrive, mais elle fait mouche !

Je remets mademoiselle à l'eau, et regarde l'heure qu'il est : 16h00.

Bha ! J'ai encore le temps je remonte la rivière pour m’arrêter 300 mètres plus haut, le ciel commence à se couvrir sévèrement, je rentre dans l'eau et à peine dedans, j'entends un poc sûr ma casquette, puis deux, puis trois, mince de la grêle ! Soudain, un bon coup de tonnerre, je file me mettre à l’abri sous un pont de chemin de fer en pierre, et je commence à attendre que cette orage passe.

J'attends dix grosses minutes mais rien n'y fait, en plus je commence à avoir froid...

Cinq poissons, je vais pas me plaindre! Allé je rentre au bercail.

Adi !